Zilwa – Mes inspirations : L’Île Maurice pour sa culture

Zilwa – Les Trois Rites est mon premier roman (que vous pouvez vous procurer ICI). Dans une série de postes, je veux écrire sur tout ce qui m’a inspiré pour commencer la rédaction du livre. Zilwa veut dire « ilien » en créole mauricien. C’est donc, tout naturellement, que mes premières sources d’inspiration concernent les îles dans lesquelles j’ai eu l’occasion de me rendre!

Voici donc le quatrième article de ma série sur mes inspirations, faisant donc suite à mon post sur l’Île de Pâques et sa mystique, à celui sur l’Île de la Réunion pour les décors, et à celui sur le Kilimandjaro pour le dépassement de soi.

Dans cet article on touche à ma plus grande source d’inspiration, à l’âme du livre. Depuis plus de quatre ans, nous nous sommes expatriés et avons quitté la France pour partir sur l’Île Maurice. Si nous n’étions jamais parti, c’est simple: je n’aurais probablement jamais écrit mon premier roman (en tout cas, pas celui-là). Donc, aujourd’hui, je dédie ces lignes à notre terre d’accueil qui nous a apporté tellement.

Sa réputation la précède, l’Île Maurice est vraiment un petit paradis sur terre (les photos ci-dessus en témoignent). Des plages qui font partie des plus belles du monde, des lagons turquoises… C’est proche de la perfection! Et puis la nature luxuriante, les cascades et les champs de cannes à sucre qui recouvrent 70% du pays donnent beaucoup de verdure à cette île des mascareignes. D’ailleurs, comme sur l’Île Maurice, la canne est très présente dans mon livre. Elle représente l’activité agricole de base sur Welling, là où se déroule l’action du roman. Les iliens s’aventurent avec leur machette au milieu des champs pour couper les cannes à sucre qui, si elles sont fleuries, peuvent être récoltées pour en extraire le sucre. À Maurice, on peut même consommer le jus de canne, appelé fangourin. Les héros de mon histoire vont passer beaucoup de temps au milieu des champs: pour travailler ou pour se cacher pour leur survie…

En dehors de l’écosystème et de la nature, ce qui m’a réellement inspiré est la culture, l’âme du pays. En ayant passé plus de quatre ans sur l’île, nous côtoyons tous les jours des mauriciens, échangeons sur les us et coutumes, apprenons sur leur vie.

Il faut savoir que l’Île Maurice est un mélange de cultures hindoues, créoles, chinoises. On voit ici et là des touches de chaque culture (notamment quand on va au restaurant, où on peut trouver des plats créoles, asiatiques et indiens sur le même menu). J’aime beaucoup ce brassage, qui ouvre un vaste champ de possibles pour s’inspirer.

J’admets que, pour écrire Zilwa, je me suis surtout inspiré de la partie hindoue (et un tout petit peu de la partie créole). La théologie de mon livre provient de la religion hindouiste. Sur l’île de Welling, on est polythéistes (5 dieux) comme chez les indiens. Alors, certes, le nom des dieux de Zilwa n’est pas du tout lié aux divinités hindoues mais le système de croyance et de célébrations provient directement de là. Par exemple, au début de mon livre, ils organisent la Fête de la Lumière, pendant laquelle ils doivent allumer de petites bougies partout dans le village. Cette tradition existe réellement et porte le nom de Divali. Pour les hindous, Divali représente la victoire du bien contre le mal. La fête est célébrée à Maurice et voir toutes ces maisons parsemées de petites bougies est superbe.

Par ailleurs, concernant le nom des dieux, les connaisseurs auront reconnu le petit clin d’oeil pour le prénom de mon personnage principal: Shivan (inspiré de Shiva, une des divinités principales de l’hindouisme, qui signifie le bon, le chanceux). Ce genre d’allusions sera encore plus présent pour le tome 2… À suivre!

Concernant la petite partie créole dont je me suis inspiré, il y a un passage du livre, pendant la Fête de la Lumière d’ailleurs, où la foule en liesse danse sur les rythmes des varannes, instruments de musique consistant en un cerceaux de métal sur lequel une toile tendue (de la peau de chèvre ou autre cuir) permet de faire des percussions. On peut voir cela comme une sorte de tambourin géant, mais sans les petits grelots de métal. La varanne est l’instrument qui accompagne traditionnellement le Sega, musique créole très rythmée, qui fut inventée par les esclaves créoles, pendant la colonisation. Cette musique est une institution à Maurice et, encore aujourd’hui, quand vous allez à la plage, vous aurez toujours plusieurs groupes de mauriciens qui chanteront et danseront en tapant sur leur varanne.

L’Île Maurice fut ma première source d’inspiration, celle qui m’a mis le pied à l’étrier. C’est en regardant un champ de cannes, de nuit, que l’histoire m’est venue. Je dois tout à cette petite î1e de l’océan Indien. Dans quelques temps, nous devrons la quitter pour de nouvelles aventures et, ce ne sera pas sans avoir le coeur gros…

Zilwa – Les Trois Rites est en vente sur Amazon au formats Kindle et Broché, et, pour l’acheter, c’est PAR ICI!

Je vous avais laissé avec le plus beau lever de soleil dans mon article sur le dépassement de soi. Je vous quitte donc ici avec un beau coucher de soleil, sur le lagon mauricien.

Zilwa – Mes inspirations : L’Île Maurice pour sa culture
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