Livre papier ou numérique? Voilà un vrai sujet qui divise les lecteurs!
J’avoue qu’au départ je n’imaginais pas lire sur autre chose qu’un livre papier parce l’acte de lecture est, aussi, une expérience sensorielle: le grain du papier sous le doigt, l’odeur de l’encre sèche, la couverture brillante de l’objet… et puis ça rend quand même bien sur l’étagère d’une bibliothèque et en photo sur Instagram 😂. Par contre, ça accumule la poussière et, comme je suis allergique aux acariens, c’est un peu pénible…
La liseuse nous dépossède certes de tout cela. Je suis l’heureux détenteur d’un Kindle de Amazon. Alors, oui, c’est différent. Cependant je dois admettre les avantages indéniables et notamment à quel point c’est pratique! Par mon travail je voyage beaucoup et un livre prend quand même de la place. Alors qu’avec la liseuse, on a plus de 1000 livres d’un coup! Et, grâce au wifi, dès que l’on a fini un livre, on peut en charger directement un nouveau! Vous aurez compris que je suis assez conquis par les liseuses… En plus, j’ai un des premiers modèles Kindle, avec comme seule innovation le rétro-éclairage. Désormais, les liseuses sont en couleur, avec plus de mémoire de stockage, une meilleure interface… Donc une expérience client améliorée.
Je pense que le livre papier va avoir le même destin que le vinyle pour la musique: cela existera toujours mais dans un but plus de décoration ou de souvenir, pour palier à la nostalgie de l’avant “tout digital”. Désormais, il n’y a plus de disque vendu, tout est sur internet (Youtube, Spotify…) et c’est sur ce genre de plateformes que sont repérés de nouveaux artistes. À mon avis, la lecture emprunte le même chemin. Il arrivera un moment où de plus en plus de lecteurs seront conquis par les liseuses (avec des gros groupes comme Amazon qui investiront un budget conséquent pour la “user experience”) et les livres seront moins achetés. De plus, sur un tout autre sujet, un livre requiert d’abattre des arbres pour le papier, de grosses quantités de pétrole pour l’encre, les gaz à effet de serre émis par les camions de livraison… Et cela n’est pas vraiment dans l’air du temps!
Dans un article publié par enviedecrire.com, l’impact environnemental du livre est étudié:
On n’y pense pas assez mais cela est vrai qu’un livre n’a pas un impact “0 CO2″… La liseuse non plus d’ailleurs car il faut bien la fabriquer (le plastique, les composants électroniques…) mais, si on part du principe qu’une liseuse vaut 1000 livres, ce n’est pas négligeable.
Après cet article n’est pas supposé être partisans de la liseuse. Pas du tout! Parce que la liseuse, pour les auteurs comme moi, contribue à précariser ceux qui écrivent! Car si un livre dit broché (papier) coûte en moyenne 15 euros, un livre au format électronique coûte 3 euros. Donc pas le même revenu pour un auteur! Après je détaille plus cet aspect dans mon article Vivre de sa plume.
Il y a donc du bon et du moins bon, pour chacune des options. Le tout c’est de lire sur le support qui correspond le plus à nos valeurs et qui nous procure la meilleure expérience.
Et vous? Qu’en pensez-vous ? Team liseuse ou team papier?
Un commentaire sur « Liseuse ou Livre Papier? »
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Team papier avec… une liseuse ! Pour les mêmes raisons évoquées dans ton texte ! Préférence de toujours pour le vrai livre papier mais la liseuse est pratique (écolo dans une certaine mesure) et permet d’accéder à des centaines de références d’auteurs classiques jugés du domaine public, et donc gratuits ! Je ne pense pas qu’il disparaîtra cependant, mais qu’il sera plus souvent emprunté, échangé, mis sur le marché de l’occasion. Pour qu’il ne devienne pas non plus cette course au toujours plus, même si une bibli avec une liseuse et une plante verte, ça claque moins 😉 ! Belle journée à toi, Sabrina.